Score de forfait et match à huis clos pour le Standard?
L’arbitre a arrêté le match suite à des incidents comparables à ceux de Standard - Anderlecht il y a deux ans. Jets de sièges, de canettes, insultes, violence, l'ambiance était bien plus qu'électrique à Sclessin face à Zulte.
- Publié le 19-10-2014 à 22h01
- Mis à jour le 20-10-2014 à 10h06
L’arbitre a arrêté le match suite à des incidents comparables à ceux de Standard - Anderlecht il y a deux ans. Après avoir interrompu le match pendant 10 minutes, l’arbitre l’a arrêté 30 secondes avant la fin du temps réglementaire.
La Commission des Litiges devra maintenant se prononcer sur les conséquences. Elle se basera sur le rapport de l’arbitre, qui signalera sans doute le fait que le Standard a mis tout en œuvre pour permettre de terminer le match et qu’il ne restait que 30 secondes à jouer, sans le temps additionnel.
Mais le Standard, fautif en l’occurrence, risque de perdre le match sur un score de forfait (0-5). Ce qui ne changerait pas grand-chose, vu la défaite déjà subie sur le terrain…
Mais ce n’est évidemment pas la seule sanction qui pend au nez du Standard.
Le club risque de devoir jouer un match à huis clos car il est toujours sous le coup d’un sursis depuis les incidents de Standard - Anderlecht en octobre 2012.
À l’époque , le match avait dû être interrompu suite à des jets de fumigènes dans le rectangle de Silvio Proto, mais il avait pu aller à son terme. En première instance, le Standard avait écopé d’un match à huis clos. En appel, la sanction avait été confirmée mais assortie d’un sursis de deux ans à dater du 26 novembre. Si la Commission des Litiges estime qu’il s’agit de faits similaires, elle pourra donc actionner la sanction. Et éventuellement l’alourdir.
Il faudra sans doute patienter plusieurs semaines avant d’être fixé.
En octobre 2012, la première comparution du Standard était survenue deux grosses semaines après les incidents. Et la Commission des Litiges d’appel n’avait prononcé sa sanction qu’un mois et demi après le Clasico.
Reste les sanctions que risquent les fauteurs de trouble qui seraient identifiés. En octobre 2012, le Standard avait sanctionné ses propres supporters (interdictions de stade, pas de ticket pour les matches en déplacement pour les clubs de supporters…). Par ailleurs, il faut préciser que certains supporters rouches ont condamné les incidents survenus dimanche.